Lieu de drague gay Lunéville

Le "1 rue des Murs" ne connaît plus le succès des années 70 et finit par fermer définitivement au milieu des années Lorsque l'Ambigu va fermer, une autre boite va ouvrir à deux pas durant quelques semaines en Fournirue, dans le sous-sol de la maison des têtes : "Le Phénomène".

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C'est à cette époque, qu'une autre boîte fait discrètement son ouverture. Elle est située dans le quartier Outre-Seille en lieu et place de l'ancien bar américain le Scotch, dont l'enseigne reste en place, rue Vigne-Saint-Avold. L'entrée à 30 F, avec une boisson, alimente rapidement le bouche à oreille. Cette boîte a la particularité d'être une affaire de famille : Le père, dit "Papy", tient l'entrée. Avec son accent de l'Europe de l'Est, il est parfois difficile de le comprendre, pourtant il ne laisse entrer personne sans avoir préalablement discuté quelques minutes dans le sas d'entrée, que l'on soit un habitué de longue date ou un petit nouveau.

Ce n'est qu'après cette formalité obligatoire que la seconde porte s'ouvre. Carole, sa femme, officie derrière le magnifique comptoir en bois exotique. La déco de l'établissement avait été conçue à l'origine par Dédé Amar, le créateur du Kilt, la première boite de Metz dans les années 60, dont le bois exotique recouvrait aussi les murs. Jacques, le fils, est aux platines. La programmation musicale est moins "raffinée" qu'au Privé, tous les tubes funky, disco, dance de l'époque s'enchaînent dans une ambiance plus provinciale. Il arrive encore parfois que Jacques intercale une session slow, comme dans les boites hétéros.


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Quelques messieurs d'un certain âge, qui n'habitent pas forcément dans un très vieil appartement, en profitent pour goûter aux plaisirs démodés de danser joue contre joue. Car la clientèle, bien qu'exclusivement masculine, est très mélangée. Des jeunes, des vieux, des folles, des cuirs et moustache, des étudiants proprets, des campagnards de la lorraine profonde, des immigrés du bassin houiller La boite se veut démocratique.

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Toutes les consommations sont au même prix et servies uniquement au verre. Ici, on déteste le frimeur qui a sa bouteille. Le Colony refuse également de servir du Pastis. Après tout, si on défend aux bourgeois de boire du champagne, l'équité veut qu'on interdise aux ouvriers le pastis Pendant une dizaine d'années le Colony sera "la" boite gay de Metz, car beaucoup de garçons n'aiment pas se retrouver dans les ambiances mixtes des autres établissements.

On ne compte pas le nombre de couples qui se sont constitués ici. Cette boite propose chaque semaine un spectacle de transformistes. Elle aura du mal à fidéliser une clientèle en raison de la concurrence nombreuse à l'époque. En , une des figures de la nuit nancéienne va ouvrir à Metz une nouvelle discothèque gay : "le Club". Le Club s'installe au 20 rue aux ours à la place d'une boite hétéro en perte de vitesse.

Dans la rue Vigne Saint-Avold, la clientèle du Colony se retrouve volontiers en début de soirée au restaurant "L'Attrappe Coeur" où Gilles accueille ses clients parfois jusque très tard dans la nuit. Ce restaurant a lui-même succédé à un restaurant tenu par deux femmes et déjà fréquenté par les homos et lesbiennes, "L'Andalousia". La pizzeria d'en face bénéficiera aussi du trop plein de clients gay qui fréquentent la rue et n'hésitera pas à communiquer dans les guides gay de l'époque, par pur opportunisme.

Ce quartier, à la lisière d'Outre-Seille et de Sainte Croix, aurait pu devenir le quartier gay de Metz avec ses bars, boîtes et restaurants. La deuxième moitié des années 80 est marquée par une plus grande tolérance vis-à-vis de l'homosexualité et par une plus grande mixité des établissements. A Paris, le quartier du Marais prend sérieusement le pas sur la rue Ste Anne.

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L'établissement est inclassable, car il fait restaurant le midi, salon-de-thé l'après-midi, et bar restaurant le soir, mais on peut aussi manger ou boire à toute heure, de 12h à 24h et parfois jusqu'à 3h. Comme les coffee-shops hollandais, dont il s'est inspiré certaines substances en moins , l'Eclipse propose toute une carte de cocktails et de jus de fruits pressés en salle, des club-sandwichs, des salades, des pâtisseries maison. Les murs reçoivent des expositions et des concerts sont organisés régulièrement.

C'est aussi le premier établissement à proposer à Metz des clips vidéo en boucles sur des écrans muraux. De nombreuses soirées à thème étaient organisées et le délire souvent au rendez-vous. L'Eclipse fermera en non sans avoir fait une dernière fête mémorable. Si les gays et les lesbiennes peuvent se croiser au restaurant Andalousia, puis à l'Eclipse et dans les premiers mois au Colony, il y a peu d'établissement réservés aux filles dans les années Les lesbiennes aiment néanmoins se retrouver discrètement dans un salon de thé au 3 bis quai Félix Maréchal, "les Amandines" même si l'établissement ne tient pas à être répertorié dans les guides homos.

Coté lieux de drague, si le quartier Bon-Secours a la faveur des prostitués travestis, c'est l'Ile du Saulcy qui tient le haut du pavé. Beaucoup de monde, de toute la région, à pied ou en voiture, se bouscule sur cette île entre les deux bras de la Moselle. Il faut dire que ce site est exceptionnel : Un cadre magnifique en Centre-ville, beaucoup de bosquets et de petits bois accueillants, la présence des facs, de la cité universitaire et de ses étudiants, et un véritable parcours pour les amateurs de drague à pied, en vélo ou en voiture.

Les tasses connaissent encore un peu d'affluence dans les années 80 avant d'être remplacées par des sanisettes. A la fin des années 80, les homos messins disposent de 6 établissements gay à Metz, de plusieurs lieux de drague, et à moins de 45 mn du centre-ville, d'une quinzaine de boîtes allemandes, luxembourgeoises ou nancéiennes.

Les Lieux de Drague Gay

Le Privé. Le Tant Voulu, 22 rue Sellier. Ces deux adresses, rue Lafayette et rue de la Visitation tiendront le haut du pavé gay durant toutes années 80 et une partie des années 90, sous divers noms. Bruno et Denis revendront le Synonyme à la fin des années 80 pour ouvrir une boite gay à Metz. Mais on aura encore l'occasion de les retrouver plus tard à Nancy.

Entre temps, le Petit Pimm's, après une courte parenthèse hétéro, sous le nom de Pub Lafayette , continue à être un bar gay sous le nom de "Tarif de Nuit" , puis "Cotton Club" et "Duplex" Il est rénové et offre un peu plus de confort et un décor un peu plus sympa aux clients. Mais cela reste toujours très petit. Autre lieu gay, plutôt gay-friendly, incontournable des années 80 : "le Majestic" Cette grande discothèque en plein centre de Nancy avait plus d'un point commun avec le Palace à Paris : Décor somptueux, musique branchée, des jeux de lumières et des lasers impressionnants, une sono puissante, une ambiance de folie, une clientèle majoritairement gay mais pas exclusivement.

Malheureusement, l'aventure ne durera que peu de temps. Le Majestic laisse néanmoins un souvenir nostalgique à ceux qui l'ont connu. Il sera remplacé en par la Scala, qui sera encore plus éphémère. A la fin des années 80, le Sida a, comme ailleurs, refroidi les envies de fêtes. La clientèle va se raréfier dans les bars gay et l'ambiance ressemblera de plus en plus à une veille funèbre, puisque chaque semaine verra disparaître un client fidèle ou une figure de la nuit.

Cela n'empêchera pas un nouveau petit bar d'ouvrir ses portes en , rue de la salle : "le Palmier". Coté restaurants, la rue des Maréchaux, devient la rue gourmande en se piétonnisant. Une enseigne fait son apparition en haut de la rue : "Le Bistro de Gilles".

Ce restau est ouvert par une figure connue des nuits nancéiennes, Gilles. Son restau devient très vite l'endroit à la mode de Nancy. Peu de temps après, il ouvrira également un bar gay-friendly, très classe, en bas de cette même rue : "le Studio". Malheureusement Gilles sera une des premières victimes du Sida qui fera beaucoup de ravages dans le milieu gay nancéien.

Seul son restaurant lui survivra encore 30 ans plus tard avec son nom comme enseigne. Autre restau gay-friendly de Jean-Pierre Lumann, "le Vaudémont" sera lui aussi repris en restant fidèle à sa clientèle par Claude Gouet. Une nouvelle enseigne fait son apparition au milieu des années 80 rue Saint Dizier : "Le Store".

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Ambiance assez proche des nouveaux petits restaus et coffee-shop du Marais à Paris. Le Store est tenu par Patrick. En , c'est rue de Metz qu'ouvre un restaurant bar gai : " Chez Nous ". Au milieu des années 80, la municipalité entreprend de raser les tasses de la ville et de les remplacer par des sanisettes. La vénérable tasse du Cours Léopold va disparaître mais les homos vont continuer à fréquenter cette grande place au milieu de la ville. Les rencontres tarifées vont néanmoins y être majoritaires.